L'eau au potager

L’eau est une ressource précieuse, il faut veiller à ne pas en manquer ni en donner en excès ce qui a tendance à faire pourrir les racines.
Pour le potager, l’eau de pluie reste la meilleure ressource car l’eau de ville est très calcaire, ce que la plupart des plantes n’apprécient pas, installer une cuve est souvent suffisant en fonction de la taille de votre potager. Si vous n’avez pas la possibilité de récolter l’eau directement à une gouttière, vous pouvez en installer une en mettant une moustiquaire par-dessus au lieu du couvercle.
Les besoins en eau sont variables selon la composition de votre sol, les sols de type argileux (avec lesquels on peut faire de gros boudins après une pluie), retiennent mieux l’eau, les besoins seront donc les moins importants, l’inconvénient est la rétention d’eau en hiver, il faut parfois créer de petites buttes pour permettre à l’eau de mieux s’écouler pour les légumes qui craignent l’humidité.
Les sols sableux sont ceux qui retiennent moins l’eau, ils auront donc un besoin régulier d’apport, la meilleure technique pour ces sols et des faire de gros apports de compost décomposé et de l’incorporer aux premiers centimètres pour améliorer la structure, mais cela se fait sur plusieurs années.
Lorsque les chaleurs arrivent, couvrir son sol est essentiel, nos étés étant de plus en plus secs, cette couverture (paille, feuilles, broyat, …) permet de protéger le sol d’un réchauffement trop important et de garder un maximum d’humidité lors des arrosages.
 
L’inconvénient d’une couverture permanente est qu’elle procure un habitat aux limaces au printemps et à l’automne, l’alternative est donc d’installer la couverture une fois les sols réchauffés et d’attendre deux semaines entre la plantation des légumes et le paillage.
Il est important de respecter les besoins des plantes, celles qui nécessitent peu d’arrosages seront accompagnées uniquement en cas de longues périodes sans pluies (ou de pluies très courtes et fines), les plantes nécessitant de l’humidité relativement constante, seront accompagnées régulièrement en fonction de la météo.
Afin de savoir si le sol est sec, l’idéal est de creuser plusieurs centimètres et voir si en-dessous de la première couche le sol est encore humide ou non, la couche supérieure étant plus exposée au réchauffement, elle peut très rapidement donner une impression de sol faussement sec.
L’idéal pour réduire le besoin des plantes vivaces est :
- Lors de l’implantation, noyer le trou d’implantation, c’est-à-dire y mettre de l’eau jusqu’à ce qu’elle ne soit plus absorbée, lorsque l’eau stagne dans le fond, installer la plante, les racines auront alors tendance à aller chercher l’eau et descendre naturellement.
- Arroser moins souvent mais en plus grande quantité, un demi à un arrosoir par plante, cela permet aussi aux racines de descendre plus en profondeur (des arrosages réguliers mais moins importants ont tendance à produire l’effet inverse, les plantes trouvant régulièrement de l’eau en surface auront tendance à étendre leurs racines dans cette direction).
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